mercredi 12 janvier 2011

Rester centré quand ca brasse à l’extérieur?

Ce matin, alors que je créais, mes pensées allaient des commémorations du séisme de l’année passée en Haïti aux inondations actuelles en Australie. La nature est puissante et cela impressionne tout le monde. Les conséquences de ses désastres naturels sont horribles. Cela ne nous laisse pas indifférents, fort heureusement, mais quand on ne peut rien y faire, on doit savoir aussi prendre du recul. Je ne parle pas d’indifférence, mais partant du constat que je ne peux rien y changer, je peux changer mon état d’être afin de rayonner intérieurement le beau, l’inspirant, et la force. Si nous pouvons aider, c’est très certainement par nos états d’être que nous pouvons rejoindre les autres. Nous formons un tout… et les pensées sont des vibrations… (la distance n’existant pas) donc si je n’ai que des pensées d’horreur, ou de peur, en quoi j’aide ce “tout”?

C’est ce que j’ai fait ce matin, en écoutant et regardant des vidéos de musiques inspirantes… lesquelles m’aidaient à me reconnecter sur ce qu’il y a de beau, et de bon.

Et ce faisant, le téléphone a sonné et c’était une amie spéciale qui sait elle aussi se connecter sur ce “Tout”… Ca m’a fait sourire et ne m’a pas surpris…

Et comme par hasard (je n’y crois pas au hasard…) nous nous sommes mises à parler de ceux qui ne voient que ce qui va mal au point d’en faire une obsession. En fait, si je découvre qu’un astéroïde va venir frapper la Terre dans X années, (c’est juste un exemple) j’ai deux choix… en faire une obsession, paniquer OU utiliser cela pour réaliser que la vie est courte, et donc d’en profiter doublement sachant que de toutes facons, un jour la mort viendra inévitablement pour chacun d’entre nous. Ce qui est triste est de ne pas avoir profité de ce temps sur Terre pour exprimer notre différence et vibrer de multiples facons.

Craindre la mort, c’est craindre de vivre…

Cependant, lorsque nous savons et/ou ressentons que nous pouvons poser des gestes qui aideront vraiment, nous devrions agir, passer à l’action, comme tous les gestes qui aident à moins polluer la planète… tout en continuant d’amplifier le beau et majestueux…

Je vous laisse sur cette pièce d’André Gagnon, laquelle est ma favorite pour me recentrer…

BONNE ANNÉE À TOUS...

4 commentaires:

Philippe a dit…

Ce sont les plus beaux voeux que j'ai lu depuis longtemps !
Ton message est rempli de respect et de sagesse envers tout ce qui ne va pas dans ce monde qui ne tourne plus rond mais il est aussi un hymne au bonheur, à la vie...
La société, les médias s'emploient à longueur d'année à faire peur aux populations parce que c'est vendeur, racolleur. Il faut juste parfoit se poser et prendre un peu de recul. il ne faut jamais accepter l'inacceptable, rester indifferent, se taire et rester sagement au milieu du troupeau. Comme l'histoire du colibri, il faut faire sa contribution...
Agir au quotidien et aussi petit soit ton geste, dis toi qu'il n'y a pas de petits gestes quand on est des millions à les faire.
Ou encore cette pensée du Dalaï Lama : "si vous pensez que vous êtes trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayer de dormir avec un moustique et vous verrez lequel des deux empêche l'autre de dormir"
Dans ces moment de recueil envers ses personnes qui souffrent, j'aime écouter Enya et en particulier "Watermark"
Bonne année à toi et merci pour ce moment de réflexion.

Toutarmonie a dit…

Merci! Ton commentaire me touche beaucoup. Entre extra-terrestres on est sur la même longueur d'ondes...lol!

Ca me fait sourire quand tu parles de Watermark d'Enya car quand j'écoute cette pièce, je suis immédiatement projetée à Ubud sur l'île de Bali en Indonésie, incluant les odeurs et les sensations que je savourais en 1990. C'est là-bas que j'ai découvert cet pièce et album du même titre d'Enya. J'avais acheté la cassette pour l'équivalent de 1$... c'était probablement des copies, je ne sais pas, mais ca se vendait en boutique.

Et donc, entendre ca me fait revivre toute la beauté ce cet endroit où tout le monde est créatif!!! Je revois le vieux "duckman" marcher dans les rizières avec ses bottes en caoutchouc en portant devant lui une canne de bois su bout de laquelle pend une corde qui tient une sorte de touffe de plumes que suivent sans hésiter une ribambelle de canards indonédiens!!! LOL

Tout simplement magique cet endroit! Et Enya est étroitement associé à cela. Donc oui, moi aussi elle me relaxe!!! Après 3 semaine à cet endroit, j'écrivais à mes amis que si j'y étais encore dans ma lettre suivante, de venir me chercher sinon je ne reviendrais pas!!! LOL

j'aime bien l'exmple du moustique dont parlait le Dalaï Lama...ah!ah!ah! Bien dit!

Philippe a dit…

On voyage en te lisant, pour pas cher et avec une empreinte carbone du tonnere ;-))
Merci chère compatriote extra-terrestre...

Toutarmonie a dit…

...grand sourire...