samedi 25 avril 2009

La vérité sur les mensonges du marketing vert

Voici un texte de Fabien Deglise tiré du site web du journal LE DEVOIR, que j’ai découvert sur le blogue de PakBek, un blogue qui vise à vous maintenir informés sur les nouvelles tendances en matière de bioplastiques, d’emballages éco-responsables, d’emballages actifs et d’emballages intelligents.

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L'un semble venir forcément avec l'autre. Dans les deux dernières années, l'offre de produits se drapant dans le vert pour séduire les consommateurs a connu une croissance exceptionnelle dans les commerces de détail au Canada et aux États-Unis. Mais ce qui devrait être une bonne nouvelle pour les adeptes de l'écologisme à tout crin n'en est finalement pas une.

Pour cause. 98 % de ces produits portent une tare bien de notre temps: ils pratiquent le lavage vert -- greenwashing, comme disent les esprits critiques vivant de l'autre côté de la rivière des Outaouais. Le lava quoi? Lavage vert, ou l'art de se montrer socialement et écologiquement responsable, même si ce n'est pas totalement vrai.
Sceptique? Pas convaincu? C'est pourtant l'organisme TerraChoice Environmental Marketing qui se charge une fois de plus de cette douloureuse dénonciation. Depuis 2007, ce groupe de consultants passe au crible, annuellement, le monde de la marchandisation de l'écologisme afin d'en décoder les bonnes mais aussi les mauvaises pratiques, qui, avec 98 % -- ça, c'est 100 % moins 2 -- semblent assez généralisées, merci.
Entre novembre et janvier dernier, les limiers de TerraChoice ont analysé un peu plus de 2200 produits verts dits de consommation courante vendus dans les magasins d'ici et des États-Unis. En substance, ils ont mis la main dans les couches-culottes (propres!), le dentifrice, les crèmes pour le corps, les jouets, les produits d'entretien, les fournitures de bureau ou encore les matériaux de construction. Entre autres.
Ces produits étaient porteurs d'espoir et de bonne conscience pour leur clientèle cible, mais surtout d'environ 5000 allégations à saveur écolo, indique le rapport intitulé Les sept pêchés du lavage vert/Allégations environnementales sur les marchés de la consommation, que le groupe vient tout juste de rendre public.
Et malheureusement, la quasi-totalité de ces prétentions n'a pas résisté au jeu de la vérification des faits. Les règles n'étaient pourtant pas très sévères. TerraChoice s'est basé sur la norme ISO 14021 en matière d'étiquetage environnemental et s'est fié aussi aux lignes de conduite que se sont données la US Federal Trade Commission, le Bureau de la concurrence du Canada et l'Australian Competition & Consumer Commission.
Pis, le groupe qui avait défini par le passé six péchés de lavage vert, soit six bonnes manières de bien tromper ses clients en leur faisant prendre des vessies pour des lanternes vertes, vient, au regard de cette enquête annuelle, d'en ajouter un septième: le «péché d'adoration de la fausse étiquette». Répandu chez plusieurs distributeurs canadiens, souligne TerraChoice, le stratagème consiste à apposer sur un produit un logo qui s'inspire fortement et/ou grossièrement de ceux émis par de véritables organismes de certification du développement durable.
Bien sûr, ce logo ne veut rien dire, ne s'appuie sur aucun système de contrôle et brille simplement sur l'emballage dans le but de duper les consommateurs. Un quart des produits analysés commettait cette offense divine dans les temples de la consommation, indique le rapport. Sombre époque.
Les autres produits, eux, n'étaient pas en reste puisqu'ils ont fait vibrer, en 2008, au moins une des six cordes des autres péchés du marketing vert tels que définis par l'organisme. En tête de liste, le «péché du compromis caché» qui consiste à mettre de l'avant les bienfaits écologiques d'un produit pour mieux occulter un ou des effets pervers du même produit sur l'environnement. Un papier issu d'une forêt gérée dans une optique de développement durable reste un papier pour lequel il faut couper des arbres.
Le péché d'absence de preuve arrive ensuite. Tout ce qui prétend «combattre le réchauffement climatique» entre certainement dans cette catégorie. Idem pour les produits qui prétendent contenir des matériaux post-consommation recyclés, sans toutefois fournir trop de détails sur cette contenance, ont constaté les enquêteurs de TerraChoice. Pour vendre le vert, «l'imprécision» est aussi une arme redoutable -- et le troisième péché en importance: le concept du «tout naturel» que l'on croise souvent sur les étiquettes en est une belle illustration. Surtout quand on se souvient que l'arsenic, l'uranium, le mercure ou encore le formaldéhyde sont des substances naturelles extrêmement dangereuses pour la santé.
Vient ensuite l'offense de la non-pertinence, commise lorsqu'on souligne dans un produit l'absence d'une substance dont l'usage est de toute façon interdit par la loi à la grandeur du pays. C'est le cas par exemple des chlorofluorocarbures (CFC). Le «péché du moindre des deux maux» a aussi ses adeptes et consiste à donner du lustre vert à un produit qui, malheureusement, ne pourra jamais en avoir. Il est question ici de cigarettes biologiques, ou encore de véhicules utilitaires sport (VUS) qui prétendent être recyclables à 95 % après 15 années de production de gaz à effet de serre sur les routes.
Enfin, moins répandu mais tout de même présent, le «péché de fabulation» complète cette longue liste de la duperies. Particulièrement vicieux, il se matérialise sur des produits qui se disent biologiques sans avoir de certification officielle ou encore qui disent se conformer à la norme Energy Star, sans preuve. Il prouve aussi, avec la ribambelle d'autres insultes à l'intelligence des consommateurs, que si le marché des produits verts est bel et bien en croissance, de 79 % entre 2007 et 2008, estiment les auteurs du rapport, celui de la supercherie verte continue de bien se porter, merci. Et, quoi qu'en disent les marchands de rêves et autres exploiteurs de tendances, ce n'est certainement pas la planète qui va le plus en profiter.

Qui peut m’expliquer…?

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Oui, c’est du frimas… ! C’était cet hiver dans la fenêtre de notre chambre. Normal l’hiver, d’avoir du gel! Il fait froid dehors, le vent semble parfois avoir des dents, et la neige abonde. Ainsi, nous chauffons nos maisons, afin de vivre confortablement dans nos intérieurs. Et lorsque nous allons faire des courses, nous enlevons nos manteaux car il y fait bon. Alors dites-moi s’il vous plaît, POURQUOI dès qu’il fait chaud, nous gelons dans les magasins, les musées et les bureaux? J’ai beau me creuser les méninges, la situation m’est incompréhensible! Aujourd’hui, il faisait 28 degrés Celsius à Montréal et ses nombreuses banlieues. Un record de chaleur à pareille date. C’était fantastique! Une explosion de vie partout, des vélos en abondance, des gens qui jardinaient…. bref, une véritable journée d’été! Nous avons dû faire quelques courses, dont une au centre d’achats local, et partout, à l’intérieur, il y faisait un froid à grelotter!!! Alors que l’hiver, on doit enlever nos manteaux pour faire des courses, l’été on doit l’apporter car le contraste des températures a de quoi nous rendre malade! Pas besoin d’être une lumière pour comprendre qu’en ressortant de ces commerces ou bureaux ultra climatisés, nous trouvons la chaleur accablante! Nos organismes doivent constamment s’ajuster à de grands écarts…

Comment se fait-il qu’en hiver, 18 ou 19 degrés soient confortables, et que ce soit trop chaud une fois la saison estivale commencée? Climatiser pour réduire l’humidité et la chaleur certes, mais il y a des limites il me semble! J’ai eu la même conversation avec ma mère l’été dernier. On est super bien chez elle en hiver… c’est même trop chaud… et l’été, on gèle carrément!!!

Quelqu’un peut m’expliquer ca?

vendredi 24 avril 2009

Les oiseaux migrateurs sont de retour

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Ils ne viennent pas juste d’arriver, ils traversent notre ciel depuis plusieurs semaines déjà, mais c’est toujours avec la même fascination que je m’arrête lors de leur passage pour les observer, et les entendre. En plein vol, ils modifient leur formation, ils bifurquent, ils se regroupent… ils font trempette sur le fleuve Saint-Laurent… et chaque matin, ils prennent leur envol, quittant leur halte de repos nocturne sur le fleuve pour poursuivre leur voyage vers le nord. Ils survolent la cour d’école où va ma fille à basse altitude, laissant bouche bée les enfants. Vous devriez entendre le frou-frou de leurs ailes qui battent l’air en cadence! Un superbe spectacle offert par la nature.

Ce matin, alors que le ciel était sans nuage et le soleil éclatant, j’ai tenté de les capter avec mon appareil photo numérique. Pas vraiment le bon appareil pour cela, le zoom n’étant pas assez puissant, mais vous aurez cependant un aperçu de ce dont je vous parle. Lancelot et moi avons vraiment hâte de nous procurer un appareil photo numérique genre reflex, comme nos anciens appareils… !

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Comment peut-on tirer sur ces oiseaux si organisés et si gracieux? Leur cri est pour nous le signe incontestable de l’arrivée du printemps. J’ai pensé à toi Jeanmimi, blogueur photographe, et j’aurais bien aimé avoir entre les mains ton appareil photo!!! Avis aux intéressés, Jeanmimi a lancé un défi, une sorte de concours, aux autres blogueurs. Ils les invitent à lui envoyer ses deux plus belles photos de printemps. Il les publiera sur son site avec un lien vers votre blogue et offre un agrandissement 20 X 30 aux 3 plus belles photos reçues. Alors à vos appareils! Belle initiative Jeamimi! (Mettez du son si vous allez sur son blogue, il y fait jouer une belle chanson…)

Comme je lui écrivais, il faudra être un peu plus patient pour ceux qui vivent de l’autre côté de l’océan, comme moi, parce que la seule végétation qui pousse à ce jour sont des bourgeons… mais avec les 26 degrés annoncés pour le weekend, ça risque de faire éclore la vie plus rapidement…

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À suivre…!

mercredi 22 avril 2009

Elles courent, elles courent, les marmottes…

marmotte au centre d'interprétation de Berthierville

Je vous présente Bourrue… une marmotte rencontrée à Berthierville il y a 3 ans. Ce n’est pas d’elle dont je vous parlerai en ce Jour de la Terre, mais de 3 de nos marmottes voisines. Ce matin à 6:30, ma fille (de 12 ans) a vu par la fenêtre, 3 marmottes courir ventre à terre parce qu’un renard les pourchassait!!! Wow, me suis-je exclamée en entendant cela, trop heureusement de savoir qu’il existe encore un renard dans le coin! Un beau clin d’œil en ce Jour de la Terre que je lui dis.

- Et le renard? Il a dû attraper une marmotte?

- Non maman, tu aurais dû les voir courir les marmottes!!! Elles filaient comme des chevaux!

- Eh ben, j’suis impressionnée, parce qu’elles ont de toutes petites pattes et les renards sont rapides!

- Ouais, il y avait une grosse marmotte devant, et deux petites qui couraient derrière avec peine.

- Tu es chanceuse d’avoir pu voir cela.

Et c’est ce qui m’a incité ce matin tôt, à venir écrire sur mon blogue en rapport avec le Jour de la Terre, en oubliant toutefois de vous raconter l’épisode des marmottes et du renard. À 9 heures, quand je suis partie, c’est avec une grande tristesse que je pensais à ce Jour de la Terre, car le merveilleux renard qu’avait vu ma fille gisait mort en plein milieu de la rue…!!! J’en avais des hauts le cœur! Oh je sais, chaque jour des milliers d’animaux sont victimes de la route et ca me touche toujours autant, mais ce matin, c’était notre renard la victime…

À mon retour après le lunch, le renard avait été enlevé. Ma fille ne le verra pas… mais je sais qu’elle sera émue de savoir que lorsqu’elle l’a vu, il courait vers sa mort.

C’est le Jour de la Terre

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Ca devrait l’être à chaque jour penserez-vous peut-être, comme moi, mais au moins, pendant ce jour, on s’interroge, on en parle, et on devrait aussi prendre des résolutions fermes…

… avant qu’il ne soit trop tard!

Je vous invite à visiter le site officiel du Jour de la Terre

lundi 20 avril 2009

Ventriloque terroriste - drôle!

Moment de détente...
Très talentueux, ce ventriloque... et son personnage est amusant!
Bonne journée que je vous souhaite ensoleillée dans vos coeurs!


vendredi 17 avril 2009

Poils superflus et arnaque!

femme poilue

Comme bon nombre de femmes, je me rase les jambes depuis mon adolescence. Hey oui! Et une fois qu’on a commencé, on ne peut plus revenir en arrière, car les repousses sont raides comme la barbe de monsieur! J’ai bien essayé le rasoir électrique il y a de très nombreuses années, mais ça ne faisait pas l’affaire! Bref, j’utilise des rasoirs, non pas jetables, mais dont les lames sont jetables après plusieurs utilisations. Dans les faits, j’utilise les lames dont Lancelot n’a plus besoin et elles font très bien le travail. Il y a une semaine, j’ai acheté une nouvelle cartouche de ces lames Match3 et à notre grande surprise, elles ne rasent pas aussi bien qu’avant! J’ai même eu droit à une lame toute neuve, et ça rase moins bien qu’avec ma vieille lame! Et je ne parle même pas ici du prix exorbitant de ces petites choses! Je ne comprends toujours pas d’ailleurs pourquoi il revient moins cher d’acheter 20 rasoirs jetables que 4 lames jetables!!!! On encourage quoi au juste ici?

Lancelot a fait la même constatation que moi, nos nouvelles lames rasent mal! Aussi, nous nous sommes posé la question suivante… serait-il possible que les nouvelles lames Match3 rasent moins bien intentionnellement afin de faire virer tout le monde au nouveau modèle à 5 lames? … Question qui demeure sans réponse.

Je songe de plus en plus à aller voir les alternatives électriques, peut-être se sont-ils améliorés? Et ma fille de 12 ans qui me dit hier, “Maman, t’as vu mes jambes? Un vrai singe!”. Soupir… j’ai beau lui dire que si elle commence à se raser, elle signe un contrat à vie, elle demeure catastrophée par ses jambes velues. Je lui ai suggéré de regarder celles de ses amis (pas les asiatiques, car elles n’ont généralemraséoupasent pas de poils) afin de constater que c’est normal. Mais bon, facile à dire me direz-vous alors que moi-même je ne laisse pas pousser ces indésirables… Vous avez des suggestions? J’ai fini par lui dire que c’était son choix, et que c’est elle qui devrait en assumer les conséquences, à savoir se raser aux 2 ou 3 jours!

Petite anecdote: l’autre jour à la Caisse Populaire, alors que Lancelot et moi ouvrions un compte bancaire, la préposée bavardait de choses et d’autres et, ne me demandez pas comment nous en somme arrivés à cela ( ah oui, parce que je lui disais que j’avais vécu deux ans en France), elle me dit qu’un jour, une cliente française, qui était très gentille n’était pas propre!!!! Je ne comprenais pas ce commentaire! Elle voulait simplement dire qu’elle ne se rasait pas les aisselles!!!! Évidemment, j’ai réagi, parce que je ne vois pas en quoi ne pas se raser les aisselles est malpropre… c’est davantage un truc culturel, mais bon, c’est vous dire comme les poils sont mal acceptés dans notre société et parfois jugés!

mardi 14 avril 2009

Et le raton laveur dans tout ça?

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Comment résister à cette petite face masquée? Les ratons sont indéniablement mignons. Ils n’ont pas la cote parce qu’ils aiment fouiller dans les poubelles la nuit venue, mais peut-on leur en vouloir de chercher leur pitance?

L’idée m’est venue de vous parler du raton suite à la lecture du blogue d’un de mes lecteurs québécois, Jean-François. Sur son blogue aujourd’hui, UN TAXI SUR LA RIVE-SUD, il nous raconte sa rencontre avec un raton laveur blessé en tombant d’un arbre. Il a tenté de l’amener au Berger Blanc, mais comme c’était lundi de Pâques, c’était fermé. Que faire? Il l’a finalement transporté dans un environnement plus paisible, sur le bord du fleuve Saint-Laurent avant de repartir travailler à bord de son taxi en se demandant ce qu’il adviendra du raton blessé…

Ces questions, je me les suis posées déjà. Il y a deux ans, j’entendais un drôle de bruit, à peu près à cette période-ci d’ailleurs. (Faux, je viens de me souvenir que c’était en mai, un peu avant l’anniversaire de Lancelot!) Le bruit ressemblait à un oiseau frustré! Je préparais le repas du soir, la fenêtre ouverte. Il était autour de 17 heures. Le printemps est toujours une période active ici côté “nature” puisque nous vivons à côté d’un champ, alors je n’ai pas trop porté attention. Le soir, vers 20 heures, je suis sortie pour aller porter des aliments au compostage. L’espèce de lamentation d’oiseau résonnait encore! J’ai regardé derrière le hangar et j’ai aperçu la source du bruit… qui ne ressemblait en rien à un oiseau! Il y avait là trois bébés ratons laveur!!! J’ai alors appelé Lancelot et comme moi, il était bien embêté. Que devions-nous faire? Ces bébés braillaient depuis au moins 3 heures, sinon plus! C’est bien connu, les ratons matures ne sortent pas vraiment en plein jour près des habitations. Nous avons espéré très fort que la maman reviendrait chercher sa progéniture la nuit tombée. Vers 22 heures, nous observions toujours discrètement les petits ratons abandonnés. Nous en avons déduit que la maman était l’une des trop nombreuses victimes de la route. Nous vivons le long d’une route très passante le long du fleuve, et les animaux morts le long de cette route sont malheureusement chose courante.

Le but de notre mission consistait à capturer les bébés ratons afin de les mettre à l’abri du danger et éventuellement de leur trouver une famille d’accueil. J’ai trouvé des gants de jardinage épais et j’ai placé les trois bébés dans une vieille cage trouvée au hangar. Je m’attendais à ce qu’ils soient agressifs, mais hormis leur cri épouvantable, les trois petites boules de poils se sont laissées faire. Nous avons placé la cage dans le hangar et j’ai fait mes recherches pour trouver un endroit où les apporter. L’enfer!!!!

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La municipalité nous disait faire affaire avec le Berger Blanc pour ce genre de problème. Au Berger Blanc, on m’a dit qu’ils ne s’occupaient pas de ces animaux sauvages et que de toute façon, ils les tueraient! J’ai communiqué avec un ami qui travaille pour le service canadien de la faune et lui ai raconté mon histoire et mon intention de sauver ces trois bébés victimes de notre “développement”. Il m’a alors expliqué que personne au gouvernement ne se déplacera pour trois bébés ratons! Et qu’au mieux, s’ils le font, ils vont les relâcher en pleine nature, même s’il était évident que ces bébés ne pouvaient pas se nourrir eux-mêmes.

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Il m’a expliqué que sur la Rive-Sud (nous sommes sur la rive-nord), ils les tuaient en grand nombre parce que des cas de rage avaient été décelés et comme ces animaux se sentent de plus en plus à l’aise près des maisons, ils représentaient un danger. Donc mes ratons étaient voués à une mort certaine de toutes les manières! J’étais enragée! Pendant une journée, j’ai fait des appels et des recherches internet afin de trouver une façon de sauver nos orphelins à lunettes, ce qui m’a valu le surnom de docteur Doolittle auprès de ma famille. Mon instinct maternel m’empêchait d’abandonner. C’est que les ratons ne mangeaient rien de ce que je leur donnais, même si on dit que les ratons mangent de tout! Ils étaient trop petits. Un coup de fil à une clinique vétérinaire allait leur sauver la vie. J’ai fait plusieurs appels avant de trouver quelqu’un qui saurait bien me diriger. C’est à la clinique vétérinaire de Lavaltrie qu’on m’a référé à La Pension du Jardin Secret. (ils avaient un site à eux avant du nom de leur établissement, mais il semblerait que ce site n’existe plus). La dame à qui j’ai parlé m’a donné la recette (que j’ai oublié depuis…) pour leur faire du lait qui remplacerait celui de leur mère. Je me souviens vaguement qu’il était question de lait évaporé… Bref, je suis partie à vélo acheter un biberon et j’ai nourri les petits pendant deux ou trois jours. On m’a dit qu’ils aimaient les Froot Loops (Yark!!!), genre de céréale bourrée de colorant et de sucre… Bref, j’ai pilé sur mon orgueil et je suis allée acheter de ces céréales dégueulasses pour sauver nos petits amis. Je ne voulais pas les prendre dans mes bras pour ne pas qu’ils se familiarisent avec les humains, alors je leur donnais le biberon au travers de la cage, et parfois je les sortais, mais sans les prendre dans mes bras. Fallait aussi faire gaffe aux possibles parasites et à la rage!!!

Mais ce qu’ils étaient mignons!!!!!

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La dame de la pension du jardin secret était prête à les prendre dès qu’ils n’auraient plus à se nourrir au biberon. Elle était débordée avec ses très nombreux chats et chiens. Dans les faits, nous devions partir pour le weekend, pour un défi à vélo et nos ratons avaient besoin de soins. Nous sommes finalement allés les porter à la pension, la dame ayant accepté de les prendre quand même. Là-bas, je me sentais comme un caucasien qui arrive dans un pays d’Afrique, c’est-à-dire comme faisant partie de la minorité visible! L’immense domaine était habité par des chats et des chiens. Des chats, il y en avait partout dehors et en dedans, libres et heureux d’avoir été sauvés. La dame s’occupe de la fourrière de cette région avec sa mère (à St-Alphonse-de-Rodriguez) sauf que lorsque des animaux errants lui sont amenés, elle ne les tue pas. Et comme elle n’est payée que pour les tuer, et qu’elle ne veut pas les tuer, elle vivait bien maigrement pour sauver tous ces animaux. Elle sauvait également les faons, et autres animaux de la faune. Pour les ratons, une fois capables de se nourrir eux-mêmes, elle les plaçait dans un parc grillagé, dans lequel il y avait des jeux avec des branches et un grand enclos de la grandeur d’un abri Tempo et quand ils étaient assez grands, elle les relâchait dans la nature. Pour ceux qui ne connaissent pas St-Alphonse-de-Rodriguez, c’est en montagne, entouré de forêts et de lacs. Un véritable paradis pour des ratons laveurs. La mère de la tenancière de la pension vit avec elle, et adore, elle aussi les animaux. Le père de la vieille dame fut le premier à ouvrir une société protectrice des animaux en Suisse. Des bien bonnes personnes! Lancelot et moi sommes revenus heureux d’avoir non seulement pu sauver nos ratons, mais de leur offrir un futur plus intéressant que ce que la banlieue avait à leur offrir.

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Une année plus tard, soit le printemps dernier, nous avons eu droit à un autre épisode de ratons!!! Au même endroit!!!! Au fond de notre cour arrière, le long d’un immense hangar à légumes. Cette fois-là, un seul bébé se lamentait. (Celui qui se trouve sur la première photo.) En fait, ça nous a pris un moment pour comprendre qu’il était tombé de sa cachette et c’est la queue de sa maman qui pendait de la corniche qui nous a fait comprendre la situation dans laquelle il se trouvait. Regardez par vous-mêmes…

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Il était tombé d’un trou dans la corniche du hangar. Et il avait beau essayer de toutes ses forces, il n’arrivait pas du tout à y retourner. Alors il pleurait… et boudait dans son coin. Il était beaucoup plus gros que ceux que j’avais capturés la première fois, alors j’ai tenté de lui fournir un moyen de se rendre jusqu’au trou… sans succès.

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Il tournait le dos à mon échelle de fortune et boudait dans son coin! J’ai fini par prendre mon courage à deux mains, j’ai enfilé 3 épaisseurs de gros gants, et j’ai pris le raton que j’ai hissé dans son trou. Il a filé sans demander son reste… Un autre raton de sauvé.

Et chaque printemps, alors que la nourriture est plus rare, ils grimpent jusqu’à notre deuxième étage la nuit et viennent arpenter notre corniche en espérant trouver de la nourriture. Ils ne peuvent pas ouvrir nos poubelles, de gros bacs en plastique. Et quand, à deux heures du matin, ils nous visitent, ils font un vacarme épouvantable sur le métal cabossé et ils nous dévisagent au travers de la fenêtre! :-) Mais au moins, ils sont vivants…

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Nous ne les avons pas encore vus cette année. Ça ne devrait pas tarder… En espérant que nous n'aurons pas d'orphelins...

mercredi 8 avril 2009

Du spontanée préparé à la gare!!!

Wow! Vous allez peut-être rire de moi, mais quand j'ai visionné ce vidéo, j'en avais des frissons et j'étais émue! C'est le genre de folie que j'affectionne... sortir les gens de leur quotidien, mettre de la magie dans leur journée, de l'insolite...

Ça se passait en Belgique. En plein milieu de l'action quotidienne de la gare, une musique s'est mise à jouer (la mélodie du bonheur), et des gens comme les autres, avec des enfants, se sont mis à danser avec synchronisme... et d'autres se sont ajoutés au fur et à mesure... en une véritable chorégraphie! C'était "arrangé" bien sûr pour ceux qui dansaient, mais les autres passants se sont retrouvés au milieu d'une foule de joyeux lurons qui dansaient!!! Voyez par vous-mêmes!


On parle souvent de choses qui ne tournent pas rond, de pollution, d'animaux maltraités... mais on a un grand besoin de petits soleils comme cette chorégraphie qui surgit de nulle part.

mardi 7 avril 2009

Notre or... l'eau!

Voici la vidéo de la fondation One Drop fondée par Guy Laliberté, président du Cirque du Soleil. Très beau vidéo explicite.
N'en gaspillons pas une goutte....

(Je n'arrive pas à le mettre sur mon site, alors je vous invite à le voir en cliquant sur ONE DROP. )